D’ici quelques mois, huit étudiants de deuxième année Information-Communication s’envoleront en DUETI vers le Canada pour les villes de Jonquière et Sherbrooke, dans la province de Québec. Alice Alex-Garnier se dirigera vers Sherbrooke tandis que Manon Arsac, Lisa Pinet, Emilie Bauchy, Sonia Houhou, Jérémy Latour et moi-même, Marine Bolano, iront du côté de Jonquière. Alors voici quelques questions qui leur ont été posées en attendant le départ.
Alice Alex-Garnier
Alice a toujours su qu’elle allait « partir au Canada un jour ».
Pourquoi un DUETI ?
J’ai découvert qu’on pouvait faire un DUETI à la suite de l’IUT et partir en étant d’une certaine manière encadrée par l’université me convient mieux que de partir seule au Canada. Être accompagnée par l’IUT(accord entre les universités, aide administrative…) dans mon voyage me rassure.
Pourquoi cette destination ?
J’ai toujours su que j’allais partir au Canada un jour, c’est un pays magnifique. Alors le DUETI est une belle occasion pour moi de partir là-bas.
Motivations ?
J’aime beaucoup voyager et découvrir d’autres cultures. De plus, je ne comptais pas rester en France pour mes études, j’ai envie de voyager et découvrir le monde.
Comptez-vous rester là-bas ?
Je ne sais pas, je verrai une fois sur place ! Mais si je me plais vraiment là-bas, alors il y a de fortes chances pour que j’y reste !
Avez-vous des appréhensions ?
J’ai quelques appréhensions quant à mon adaptation durant les premiers mois au Canada, mais dans l’ensemble je retiens beaucoup plus de points positifs pour ce voyage.
Manon Arsac
Pour Manon, cette expérience va lui permettre « d’apprendre la communication autrement ».
Pourquoi un DUETI ?
C’est un moyen de voyager, de connaître une autre culture un autre pays et de s’en imprégner pendant une année complète.
Pourquoi cette destination ?
Ça fait longtemps que j’ai envie de voyager au Canada (et au Québec) c’est un lieu qui m’attire.
Motivations ?
Apprendre la communication autrement, me spécialiser un peu plus dans un sujet précis (publicité).
Comptez-vous rester là-bas ?
Non, pas pour l’instant du moins, j’ai envie de poursuivre mes études en France, de rester quand même avec ma famille.
Avez-vous des appréhensions ?
Oui quand même, parce qu’un an c’est long ! Mais ça va parce que je sais que je suis avec des amies là-bas.
Lisa Pinet
Le Canada est pour Lisa un des ses rêves.
Pourquoi un DUETI ?
Je voulais passer quelques mois ou plus à l’étranger pendant mes études. Le DUETI était donc l’occasion d’enfin réaliser ce projet.
Pourquoi cette destination ?
Le Canada est l’un de mes rêves depuis toujours, c’était donc évident. Les autres pays ou formations proposés m’intéressaient moins.
Motivations ?
Comme je l’ai dit, je voulais partir à l’étranger. J’ai envie de découvrir un autre pays et sa culture. Je veux aussi pouvoir profiter d’une formation dans un autre cadre et avec des techniques peut-être différentes.
Comptez-vous rester là-bas ?
Je ne peux pas savoir à l’avance si je vais rester là-bas suite au DUETI, mais c’est une possibilité que je garde en tête et que je pourrais envisager sérieusement.
Avez-vous des appréhensions ?
Un départ à l’étranger pour un an est forcément un peu effrayant, on ne sait pas trop où l’on va et comment les choses vont se passer.
Emilie Bauchy
Emilie souhaite « continuer une formation avec un angle différent ».
Pourquoi un DUETI ?
Le DUETI, c’est pour moi l’opportunité d’apprendre à l’étranger, de continuer une formation avec un angle différent. On va approfondir certaines choses et en découvrir d’autres. La communication, c’est aussi ça. Il faut être ouvert au monde.
Pourquoi cette destination ?
La formation proposée me correspondait mieux à Jonquière. Il faut aussi dire que le Canada est un pays magnifique, que je ne connais pas. Tous ceux avec qui j’ai discuté ont trouvé que l’état d’esprit canadien est très chaleureux et ouvert d’esprit. Alors je n’ai pas vraiment hésité.
Motivations ?
Dans notre promotion, nous sommes plusieurs à partir à Jonquière. Nous serons alors moins déstabilisés à l’arrivée. En plus, nous aurons plus de temps libre qu’à l’IUT, on pourra alors prendre le temps de visiter.
Comptez-vous rester là-bas ?
À la fin de mon DUETI, je pense revenir à Lyon pour finir mes études, mais qui sait, peut-être que je repartirais aussi tôt !
Avez-vous des appréhensions ?
J’ai l’habitude de voyager, et partir loin de ma famille ne me fait pas redouter ce voyage. Par contre, j’ai vraiment peur de me transformer en glaçon là-bas ! Je suis frileuse, alors j’espère que la température n’aura pas raison de moi !
Sonia Houhou
Sonia est « impatiente de découvrir le Canada ».
Pourquoi un DUETI ?
- La première raison est que je ne savais pas quoi faire après le DUT. En effet, les formations classiques ne m’intéressaient pas plus que ça et après ces deux années je n’étais plus sûre de mes envies professionnelles dans ce domaine d’activité. Le DUETI était donc peut-être le moyen pour moi de découvrir ce que j’avais vraiment envie de faire comme métier.
- La deuxième raison est que j’avais besoin de faire un gros break dans ma vie pour me lancer un défi et sortir de ma zone de confort. J’ai toujours voulu vivre ou étudier à l’étranger pendant au moins un an, c’est sur ma bucket list ! J’avais envie de partir le plus loin possible pour rencontrer de nouvelles personnes et une nouvelle culture. J’adore voyager donc c’était pour moi le rêve absolu.
- Enfin, la dernière raison est que la formation proposée m’intéressait beaucoup et il n’y avait pas de formation similaire à Lyon, je n’ai donc pas hésité très longtemps à me lancer dans cette aventure.
Pourquoi cette destination ?
Ma cible était le continent américain. Comme je l’ai déjà dit, mon objectif était de partir le plus loin possible pour vraiment sortir de ma zone de confort. L’Europe était donc trop familier pour moi. J’étais alors intéressée par deux destinations : Mexique et Canada.
Pour le Mexique, j’étais attirée par le territoire en lui-même qui est d’une beauté incroyable et par ma volonté de complétement maitriser la langue espagnole, le rêve !
Pour le Canada, j’étais plus attirée par la formation qui me correspondait beaucoup. C’est une formation qui s’intitule « techniques de communication dans les médias » et j’allais aussi beaucoup aborder le domaine de la publicité, j’étais donc comblée.
Après plusieurs semaines d’hésitation, il s’est avéré que mon niveau de langue en espagnol était très moyen. J’ai donc décidé de me concentrer sur le Canada, mais sans regret car ce pays à l’air extraordinaire et je suis impatiente d’en découvrir les moindres recoins.
Motivations ?
Cela a toujours été mon rêve de vivre un an à l’étranger, de pouvoir y étudier et de rencontrer d’autres étudiants avec une culture différente c’est juste incroyable. Je voulais vraiment me défier moi-même en sortant de ma zone de confort et vivre une expérience unique dans une vie. Finalement, j’espère pouvoir en apprendre plus sur moi grâce à cette expérience et découvrir peut-être ce que sera mon futur métier. Il se peut même que je m’installe définitivement au Canada après mon DUETI, qui sait ?
Comptez-vous rester là-bas ?
Je ne sais pas, je ne suis jamais allée au Canada, je ne connais donc pas du tout ce pays mais je sais que les Canadiens ont la réputation d’être très accueillants, donc oui, pourquoi pas. Bien sûr, si l’occasion professionnelle se présente je resterai là-bas c’est certain, c’est une grosse opportunité. J’aimerais beaucoup m’expatrier dans un pays étranger, cela m’a toujours trotté dans la tête. Puis, si j’ai un coup de foudre pour ce pays, cela ne me poserait aucun problème de rester m’y installer. J’aime les défis et je n’hésiterais pas à saisir l’opportunité si elle devait se présenter ou si je décide que j’ai envie de rester là-bas.
Avez-vous des appréhensions ?
Oui, le froid, le froid et le froid. Je préfère avoir trop chaud que trop froid. Je ne supporte vraiment pas les températures glaciales c’est pourquoi j’appréhende mon premier hiver là-bas. Cependant, la beauté du paysage me fera sûrement oublier les températures qui vont parfois jusqu’à -30 degrés. Autrement, je n’appréhende pas grand-chose d’autre, peut-être le fait de devoir vivre par moi-même pendant un an. Je n’ai jamais vécu seule c’est la première fois. Je ne dépendrai de personne et mes parents ne seront pas avec moi, je vais devoir me débrouiller seule dans un pays où je ne connais personne. Heureusement, nous sommes quelques étudiants de la promo à partir étudier là-bas, nous pourrons toujours nous serrer les coudes !
Jérémy Latour
Pour Jérémy, il souhaite être « dépaysé ».
Pourquoi un DUETI ?
Pour partir à l’étranger dans le cadre du DUT, sans avoir à intégrer une école privée.
Pourquoi cette destination ?
L’Angleterre est trop proche de la France, je voulais vraiment être dépaysé et ne pas pouvoir rentrer en France pendant 9 mois, pour m’immiscer pleinement dans la culture. Et la proximité avec les Etats-Unis est un grand plus.
Motivations ?
La formation était parfaite, étant donné que je voulais faire de la publicité et que ce n’était absolument pas le cas en INO.
Comptez-vous rester là-bas ?
Sûrement pas, sauf si j’ai un vrai coup de cœur pour la région, ce qui m’étonnerait.
Avez-vous des appréhensions ?
Le froid.
Marine Bolano
Marine veut allier « études, voyages et découvertes ».
Pourquoi un DUETI ?
J’ai toujours voulu partir à l’étranger et le DUETI est pour moi l’opportunité de continuer mes études tout en pouvant voyager et visiter.
Pourquoi cette destination ?
Le Canada est un pays qui m’attire beaucoup de par sa grandeur et la diversité des offres touristiques. De plus, c’est un pays avec des paysages magnifiques et qui sont totalement différents en fonction des saisons.
Motivations ?
L’envie de voyage et le goût de la découverte de nouvelles cultures est une motivation certaine. Je vais pouvoir entrer en contact avec de nouvelles personnes, une nouvelle méthode de travail et m’ouvrir à de nouvelles opportunités (rencontres, études, stage, visites etc.).
Comptez-vous rester là-bas ?
A l’heure actuelle je ne peux pas affirmer que je resterai au Canada ou non, mais si des opportunités intéressantes s’offrent à moi je pourrais vraiment y réfléchir et accepter.
Avez-vous des appréhensions ?
Oui bien-sûr, l’éloignement avec la famille ne va pas être simple à gérer et le froid va être aussi compliqué à surmonter étant donné que je viens du sud de la France. Cependant, ce ne sont pas des choses qui vont me mettre des barrières, je ferais en sorte de dépasser ces craintes. Je pense bien sûr qu’il faudra bien s’adapter les premiers mois.
Il ne reste plus qu’à leur souhaiter une bonne préparation et un bon départ pour cette nouvelle aventure !
En attendant, vous pouvez consulter le profil de Faustine Champavère, partie en 2017 à Jonquière.
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