Jean-François Pibre : « Sans culot, en journalisme, on ne va pas loin ! »

Au cours du troisième semestre de la formation du DUT information-communication, le journaliste radio Jean-François Pibre a ajouté une corde de plus à son arc en devenant notre professeur d’expression écrite. Durant ce cours, nous avons pu en apprendre plus sur son métier de journaliste. Un métier qu’il exerce principalement au sein de la radio Lyon Première.

Des débuts en tant que journaliste sportif

Depuis toujours attiré par le domaine de la communication et du journalisme, c’est très rapidement que Jean-François Pibre trouve sa voie et décide d’intégrer l’EFAP à Lyon. En parallèle à ses études, il fait de la radio en tant que commentateur sportif. Il commence la radio à l’âge de 17 ans et exerce encore aujourd’hui. Il explique que le meilleur souvenir de sa carrière en tant que journaliste sportif est sans aucun doute le match OL / Real de Madrid avec une victoire de L’OL à 3-0 dans les années 2005-2006.Ce match s’est déroulé au stade de Gerland et, à l’époque, « il y avait une super ambiance » dans le stade qui a donné lieu a un duel mémorable.

Aujourd’hui, cela fait 22 ans que Jean-François Pibre exerce ce métier, qui le passionne toujours autant et dont il ne s’est toujours pas lassé. Il explique que ce métier est avant tout une vocation et pas forcément un choix de carrière définis par les préjugés du journalisme. Il dit :

« Ce métier m’est tombé dessus. Tu ne te lèves pas un matin et tu ne te dis pas tiens, je vais devenir journaliste. »

Jean-François Pibre

Comment être un bon journaliste ?

Selon lui, la qualité première du journaliste est d’être curieux. Il faut être attentif au monde qui nous entoure. Il faut également bien écrire français, ce qui est essentiel, être têtu et avoir une part de culot.

Il déclare également que le métier de journalisme n’est pas tous les jours facile. Il faut pouvoir s’adapter à l’environnement dans lequel on évolue et aux horaires très flexibles. Il déclare également que, contrairement aux préjugés, il ne roule pas sur l’or avec un salaire exceptionnel à cinq chiffres !

Ce métier est très dense en fonction de la période et de l’actualité qui est sans cesse en mouvement. Le métier de journaliste, c’est comme celui d’urgentiste, mais pour l’information. Il faut donc toujours rester attentif aux différentes informations.

Le métier de journaliste en évolution

Jean-François Pibre explique qu’il a pu observer une certaine évolution dans son métier, principalement depuis quatre ou cinq ans. Cela ne lui déplaît pas, mais il constate que l’information se développe et se transmet de plus en plus vite.

Lorsqu’il a commencé, il y avait cinq chaînes de télévision, avec beaucoup plus de presse écrite et de radio. « Ce n’était pas la course à l’information comme aujourd’hui, explique-t-il. Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus un nouvel outil de communication qu’il faut savoir intégrer dans le métier de journaliste ». Il explique que les réseaux sociaux sont une bonne chose car il n’y a plus de secrets, on ne peut plus dissimuler les informations. Le mauvais côté , c’est que l’on peut trouver beaucoup de choses fausses. De plus, « les gens aiment y déverser leur haine », déplore Jean-François Pibre. Ce n’est pas pour autant que son métier le déçoit, cependant, il estime qu’à l’époque où il a commencé, l’information avait plus de considération qu’aujourd’hui.

« Les réseaux sociaux ne sont pas un média, c’est un outil où l’on trouve de l’information. Ce n’est pas la même chose. »

Jean-François Pibre

Be the first to comment on "Jean-François Pibre : « Sans culot, en journalisme, on ne va pas loin ! »"

Leave a comment

Your email address will not be published.


*


%d blogueurs aiment cette page :