Florence Kolb, sur tous les fronts !

Vous verriez-vous enseigner dans le même établissement que celui où vous avez fait vos études ? Florence Kolb, elle, l’a fait. Diplômée du DUT Information et Communication en 2002 spécialisée dans l’information et la documentation d’entreprises (l’ancêtre des INO), elle revient à la « maison mère » pour mener à bien ses projets. Ancienne chef de département, elle est aujourd’hui responsable de l’option INO.

Un saut dans le temps

De 2002 à 2004 , elle entreprend une L3 « histoire option documentation » puis une maîtrise d’histoire contemporaine. Très à l’aise dans cet univers, et inarrêtable, elle intègre l’IUFM de Lyon (jusqu’en 2005). Années durant lesquelles elle prépare le CAPES, pour finir en beauté en rédigeant un mémoire en 2006.
Et ce n’est pas fini : avant son retour sur Lyon, elle passe une année dans le Jura, dans un lycée professionnel. Puis, elle pose les pieds à Paris. Pendant six ans, elle exerce le métier de professeur documentaliste dans un collège.

Contactée par… son ancien prof d’épistémo

« J’ai été contactée par Olivier Dupont ». Attendez, vous verriez-vous décrocher votre téléphone quand l’appel provient de votre ancien professeur d’épistémologie ? « Le plus important c’est le contact, la rencontre » vous dira-t-elle.
En 2012, Florence Kolb revient à « la structure de base ». D’abord responsable pédagogique de l’option dans laquelle elle s’était épanouie (rappelez-vous « l’information et la documentation d’entreprises »), elle devient, par la suite, chef du département Information-Communication. C’était, pour elle, « une occasion de faire le métier différemment ». Ce qui lui laisse par ailleurs plus de liberté dans ses projets.
En 2018, elle a cédé sa place à Sarah Goutagny, mais elle ne sera jamais vraiment détachée et éloignée de l’administration, elle fera toujours vivre l’IUT.

Florence Kolb au cœur de nombreux projets

Mme Kolb est omniprésente, vous le saurez, elle est au cœur de tous les projets. Malgré une adaptation un peu difficile – « ce n’est pas facile de passer de 45 min de cours en collège à 2 heures de cours ici » – et une gestion du temps complexe (« Il est compliqué d’être opérationnelle partout »), Florence Kolb reste cette femme positive que nous connaissons.
Elle a comme objectif de sans cesse créer des liens entres les étudiants des différentes générations et les enseignants. A travers sa curiosité, son écoute et cette volonté de mise en commun, elle « grapille » à droite à gauche, créée des projets grâce à une grande marge de liberté, en bref elle est motivée par l’aspect social de son métier. Elle nous avouera néanmoins que « porter un projet seul, sans suite » est une grande crainte pour elle.

Son investissement est sa force

« À la manufacture l’espace de travail n’était pas partagé », explique-t-elle. C’est peut-être de là que provient l’envie de Florence Kolb de partager et de mettre en oeuvre des relations nouvelles. Selon elle, maintenant, son travail est « plus sur le partage et la transmission ». De plus, Mme Kolb est, en quelque sorte, la formatrice en chef, tout en élargissant son champ et ses horizons de compétences.
Lorsque j’ai évoqué la question d’une évolution vers un autre métier, elle m’a fait part de son « envie de travailler pour une collectivité, pour s’investir de façon plus politique de manière locale ».
En tout cas, que ce soit à Besançon (dont elle vient de recevoir une offre d’emploi) ou à Grenoble (qu’elle garde dans un coin de sa tête) Florence Kolb sera toujours au cœur de l’accompagnement, la formation et l’enseignement. « Dans l’ensemble tout s’est très bien
goupillé ».

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