Chloé Chandioux, la communication au service du féminisme

Chloé Chandioux, souhaite finaliser sa formation dans un master culture et féminisme à Paris 8

À 22 ans, la native de Lyon, actuellement étudiante à l’institut de science politique de Lyon, revient sur son parcours et ses ambitions mêlant culture et féminisme. Lorsque je rentre dans le café à l’heure du rendez-vous, elle est assise sur la banquette au fond de l’établissement. Cette étudiante en Master 2 à sciences-po Lyon m’attend tout en pianotant sur son téléphone. Une fois le café servi, nous entamons une longue conversation autour de ses études, de ses projets, de ses envies.

Une troisième année déterminante

De nature discrète, retrace alors son parcours. Elle aborde tout d’abord son passage par le diplôme universitaire technologique (DUT) information-communication option Information Numérique dans les Organisations (INO). Chloé Chandioux reconnait volontiers que certaines matières lui ont apporté énormément puisque elle peut « les remettre en pratique aujourd’hui », au cours de son master. C’est le cas notamment communication numérique, littérature, droit ou encore épistémologie. Elle avance aussi la capacité d’organisation qui a pu être développée au cours des deux ans passés, comme étant une réelle aide dans son cursus actuel.

Au cours de la discussion, la jeune femme, pleine d’ambition, évoque cependant qu’elle ne referait pas ce choix pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que cela ne correspondait pas réellement à ses besoins et ses envies professionnelles qui tournaient autour du journalisme, contrairement à ce qui était expliqué sur le site internet de l’école. Suite à l’obtention de son diplôme, Chloé se dirige vers le sud, et plus particulièrement Avignon, pour accomplir une troisième année de licence information communication en spécialité cinéma festival événement culturel. Là-bas, elle touchera de manière plus directe à la culture et mettra en place « des événements telles que des conférences » et s’adonnera aux plaisirs de la médiation culturelle, prémices de sa candidature à Sciences-po Lyon.

« Je souhaite évoluer à la fois dans la culture et le féminisme »

La Capitale des Gônes la voit revenir sur ses terres l’année suivante pour intégrer sciences po en Master communication culture et institution. Là-bas, à mesure que l’année passait, son désir de journalisme s’amenuisait, pour laisser place à une volonté de travailler dans le domaine culturel. C’est lors de son mémoire de quatrième année, traitant de l’influence de la religion sur la sexualité des jeunes femmes issues du milieu catholique, que cette envie s’est affirmée, complétée et développée. En effet Chloé souhaite évoluer « à la fois dans la culture et le féminisme ».

Un parcours guidé par des valeurs

Pour le moment, son projet professionnel reste flou, plusieurs pistes, solutions ont été abordées de manière extrêmement rapide. Son objectif principal, par n’importe quel moyen, sera de protéger et de faire évoluer la condition féminine dans le domaine culturel. Elle souligne, pleine d’ambition, que rien n’existe réellement avec des moyens concrets pour faire cela. Cependant, l’heure n’est pas encore au monde professionnel mais toujours à l’apprentissage, puisque elle souhaite poursuivre ses études par le biais « d’un master alliant féminisme, cinéma, art et littérature à Paris 8 ». Par le biais de ses études et de ses volontés professionnelles, il est possible de comprendre et de voir, de manière assez facile, que Chloé est une femme éveillée aux problèmes d’aujourd’hui avec une vraie force de proposition et une réelle envie d’évolution.

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