Florence Kolb : l’étudiante devenue chef du département Infocom

Comment l’avez-vous connue ? Assise à vos côtés sur les bancs de la Manu ? Ou bien en face de vous en train d’expliquer comment créer un thésaurus ? Peut-être, ne la connaissez-vous pas encore ? J’ai eu l’honneur de m’entretenir avec elle pour lever tous les mystères de son passé d’IUTienne. Laissez-moi donc vous présenter Florence Kolb, directrice du DUT infocom.

Apprenez, avancez, revenez à la case départ : vous êtes arrivés. Elle avait peut-être demandé l’option COM. Pourtant Florence Kolb, bac ES en poche, intègre la promotion 2000-2002 du DUT Info-Com option Information Documentation d’Entreprise (devenu GIDO, puis INO), et c’est ce qu’elle voulait.

Objectif : devenir « prof doc » (et plus)

Ce qui lui plaisait, c’était de devenir « prof doc ». Puis, l’IUT a élargi le spectre de ses envies. Elle aimait bien la veille, la recherche d’information (plutôt « d’information scientifique et technique ») et tout ce qui se rapporte à l’archive et au patrimoine. C’est donc tout naturellement qu’après l’obtention de son diplôme bac+2, qui lui aurait permis d’entrer sur le marché du travail, que Florence Kolb se lance dans une licence d’histoire option documentation.

Prenant le goût des études, elle poursuit par une maîtrise. Bac +3 pour avoir accès au concours de la fonction publique et bac +4 parce qu’elle avait des idées de mémoires.

Et ce fut le temps de trouver un travail. L’écrit du concours bibliothécaire agent spécialisé, elle l’a eu « ric-rac », comme elle le dit. Et elle trouvait dommage de ne pas tenter le CAPES. Elle l’a donc fait, elle l’a donc eu.

Après un an de stage dans un lycée professionnel du Jura, puis de 6 ans en collège à Sevran, la voilà de retour à l’IUT.

L’envie de devenir professeur documentaliste, comme un refrain, revenait sans cesse dans ses envies. Parmi tous les profs docs qu’elle a pu croiser au collège et lycée, il y avait des hauts et des bas. Mais Florence Kolb est positive et n’avait d’yeux que pour les très bons.

Au-delà de ça, la notion d’information lui tient à cœur et c’est à la sortie de l’IUT que Florence Kolb se dit : “Ce n’est pas normal que tout ce que j’ai appris à l’IUT, il n’y ait finalement que les étudiants Info-Com qui le sache.” Vous comprenez donc mieux son envie de passer le CAPES de doc.

Travailler à l’IUT, c’est une manière pour notre icône INO d’apporter sa pierre à l’édifice.

Le DUT Infocom, c’est « le rythme, l’énergie et l’exigence »

Pleine d’idées, mais timide et discrète, le DUT à permis à Florence Kolb de se débloquer. Elle avait des outils pour agir, elle était capable de participer et d’initier des projets, de réorienter des éléments comme sur les projets tuteurés, les stages ou encore les différents travaux de groupe.

Le DUT, bien différent du lycée, est notamment appréciable, selon Florence Kolb, pour deux choses : la variété de rencontres qu’on y fait et l’importante ouverture aux sciences humaines.

En termes de fonctionnement, le DUT en 3 mots selon elle, c’est « le rythme, l’énergie et l’exigence qui nous pousse vers toujours plus de qualité ». Elle me le dit, mais je l’ai compris, l’IUT, c’est « oublier le cadre scolaire. C’est apprendre quel sera l’utilité, et les atouts que l’on peut apporter au sein d’une structure ».

Lorsque la question des qualités requises est posée, l’enseignante prend le dessus sur l’ancienne étudiante : “Ce que je vous répète à chaque rentrée : la curiosité, l’exigence, et la cohérence. Et c’est valable autant pour l’IUT que pour réussir dans les métiers de l’information et la communication

Résumés, thésaurus et… jeux de mots

Malgré des difficultés à retrouver des matières qui l’ont impactée, elle a su m’en dire deux : l’économie de l’information, qu’elle appelle aussi “matière argument”. Il s’agit d’associer l’économie avec le côté information. Une manière de dire : “Voilà, vous avez besoin de moi, j’ai vraiment une valeur. Je ne suis pas là que pour serrer les livres”.

Elle m’annonce la suivante, le rouge aux joues : traitement analyse de l’information. Il s’agit de faire des résumés, des synthèses et tout ce qui s’en rapproche. Et Florence Kolb ADORAIT (on suppose que le verbe se conjugue aussi au présent) les résumés et les thésaurus. Un mixe entre Tetris et un puzzle, pour elle, c’est un jeu de précision.

Dans la promotion 2000-2002, on aimait jouer. Avec des intitulés de cours à rallonge, il a fallu trouver des acronymes, mais le plus drôle s’il vous plaît.

Par exemple, la matière adorée de notre prof doc préférée était appelé par les étudiants “Trait’anal” ! Et comme vous adorez en voici un deuxième : recherche d’information qualitative et quantitative se transforme en RiQQ !

Alors imaginez une joyeuse troupe au milieu d’étudiants en droit criant ces drôles d’acronymes. Florence Kolb faisait donc partie des « agités de la Manu », et cela appartient à ses beaux souvenirs IUTiens.

De la Manufacture des tabacs à l’IUT rue Pasteur

Pour Florence Kolb, la Manu, « C’était quand même… Sur un petit moment d’égarement, on pouvait faire trois fois le tour de la Manufacture. Aucune logique dans l’organisation des salles.”

L’IUT était intégré dans les locaux de la Manu jusqu’à 2014, date à laquelle il a emménagé dans les locaux rue Pasteur. Aujourd’hui,  apparaît comme un réel groupe, elle a une identité à part entière.

Effectivement, aujourd’hui, l’IUT Lyon III, c’est un grand et beau bâtiment au bord des quais. En voilà un grand changement. Florence Kolb perd moins de temps à trouver une salle. Mais, selon elle, même si les techniques d’enseignement et les technologies évoluent, il n’y a pas de grandes ruptures, toujours une cohérence.

« Soyez curieux »

Un conseil pour les étudiants actuels et les futurs ?  « Soyez curieux et exigeant par rapport à la qualité des informations qui circulent. Et enfin, engagez-vous dans la société pour devenir acteurs, l’IUT est là pour vous accompagner. On a besoin de vos compétences de gestion de l’information. »

Un clin d’œil pour ses anciens camarades ? “Me revoilou !” Même si vous êtes sûrement nombreux à être au courant.

Et pour vous anciens de l’IUT  ? « Revenez nous voir ! »

Florence Kolb en 4 points

Vous pensiez que je finirais sur autant de nostalgie ? Non, non, non ! Soyons curieux, soyons joueur : voici l’interview express

  1. Pain au chocolat ou chocolatine ? Pain au chocolat
  2. Mac ou PC ? Très longtemps Mac, mais je suis devenue PC depuis mon retour à l’IUT.
  3. COM ou INO ? Ah bah INO ( ♥ )
  4. Être enseignante ou être étudiante ? Là, c’est le moment où je ne vais pas choisir, car en revenant enseigner, je redeviens étudiante. Vous n’imaginez pas tout ce que je dois ingurgiter pour préparer les cours et ça me donne envie de reprendre les cours !

 

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  1. + – Camille Psaïla

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