Le chargé de veille technologique et documentaire, vu par Virginie Soldat

 

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Virginie Soldat est actuellement « Chargée de veille technologique et documentaire » à l’ISARA (Institut Supérieur d’Agriculture et d’Agroalimentaire Rhône-Alpes).

Dans le cadre du cours de Veille, en janvier, cette professionnelle dynamique et passionnée par son activité nous avait fait découvrir son quotidien sur son lieu de travail.

En quoi consiste le métier de chargé de veille ?

Un chargé de veille est le spécialiste du recueil et de la diffusion des informations stratégiques (avancées scientifiques, technologie, concurrence, juridique…) nécessaires pour aider son employeur (entreprise ou administration…) à prendre des décisions et à anticiper les opportunités de développement.

Ses fonctions sont les suivantes :
– définition de la problématique avec les destinataires de la veille (dans le cas de Virginie Soldats, des ingénieurs agronomes désireux de mener à bien leurs travaux de recherches et d’être à jour dans la connaissances des dernières découvertes de leur branche).
– identification des sources d’informations (bases de données spécialisées, presse professionnelle, thèses, rapports d’experts, réseau relationnel, partenaires…)
– conception et mise en place du système de gestion des informations
– interprétation des informations collectées
– diffusion aux professionnels concernés sous la forme d’une note de synthèse, d’un rapport…
– création, animation ou participation à des réseaux ou des communautés ciblées.

Quels employeurs ?

Cette fonction peut s’exercer auprès des décideurs qu’il s’agisse d’une direction générale, stratégique, juridique, commerciale, marketing, recherche & développement… d’une entreprise privée ou publique ou d’une administration. Elle s’exerce aussi dans des sociétés de conseil spécialisées.

Il est préférable pour le chargé de veille de possèder une excellente connaissance du secteur dans lequel il intervient (agroalimentaire, métallurgie, pharmacie…). Toutefois, selon Virginie Soldat, la curiosité intellectuelle reste la qualité première de ces professionnels et la culture requise dans la branche d’activité peut se développer au fil du temps.

Le chargé de veille doit en outre, posséder des capacités d’analyse et de synthèse, le sens de la confidentialité,  ainsi qu’une grande rigueur. Le chargé de veille technologique et économique doit également avoir le sens des contacts et faire preuve de diplomatie pour interroger des « personnes-ressources ».

Des déplacements sont à prévoir pour assister à des colloques, salons professionnels, conférences.

Comment y accéder?

Les recrutements se font plutôt à bac +5 voire plus. Virginie Soldat est quant à elle diplômée de l’Enssib.

Evolution au sein de la profession?

Avec de l’expérience, un chargé de veille salarié peut prendre la tête d’une équipe dédiée à cette activité. Il peut également devenir consultant, se spécialiser dans des actions de formation…

 

 

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