Myriam Diebold, une femme de valeurs

Portrait de Myriam Diebold

En 1998, Myriam Diebold apprenait à créer sa première boîte mail. Bien qu’elle ne soit pas née entourée des nouvelles technologies, elle les manie désormais aussi bien que la génération Z.

Aujourd’hui affublée de sa double casquette d’enseignante et de chargée de marketing fidélisation, Myriam Diebold a d’abord parcouru son petit bout de chemin avant d’en arriver là. Munie d’un bac + 5, elle possède plusieurs diplômes à son actif. Elle a commencé par obtenir son  DUT (Diplôme Universitaire Technologique) d’Information et Communication en 2000 pour  ensuite s’orienter vers un cursus universitaire, à savoir une licence IUP (2001) puis une Maîtrise IUP (2002) – cursus qui n’existent plus aujourd’hui.

Un diplôme dans le médical

Elle a ensuite poursuivi en DESS Marketing et Management des Industries Pharmaceutiques et Technologies Médicales (2003). En effet, ses précédents stages de licence et maîtrise l’ont conduite dans l’univers des technologies médicales, univers qui lui plaisait et dans lequel elle souhaite faire carrière. Elle a donc passé un DU (Diplôme Universitaire) en plus de ce DESS. Seulement, cette formation n’a aucune valeur en dehors de l’université dans laquelle elle l’a passé. Bien qu’à la sortie de cette formation elle savait traiter un cancer de la peau ou reconnaître les symptômes d’un cancer des poumons, ce DU ne servira pas à sa vie professionnelle de ce jour.

Vacataire à l’IUT depuis 2005

Première casquette de Myriam Diebold : son métier d’enseignante à l’IUT Jean Moulin Lyon 3. Débutant en tant que vacataire en 2005, elle est désormais fière d’en être arrivée jusqu’au poste qu’elle occupe aujourd’hui, c’est-à-dire Maître de Conférence. Cette envie de partager, elle l’a doit à sa collègue, Mme. Billot, qui était sa propre enseignante à l’IUT et qui, à ce jour, enseigne toujours. 

« Comment qualifieriez-vous le métier de vos rêves ? », c’est la question que nous lui avons posé. Selon elle, »le métier de rêve n’existe pas ». Quand elle commença ses études, elle rêvait d’être chargée de communication pour L’Oréal, entreprise qui aujourd’hui ne partage plus ses valeurs. Seulement, durant cette même période, elle admirait beaucoup son enseignante à l’IUT« Quand je serais grande, je serai Mme Billot ». Il s’avère que c’est elle que Myriam Diebold remplace aujourd’hui. 

Une working-girl engagée

Et quand elle ne donne pas ses cours à l’IUT de Jean Moulin, c’est en tant que chargée de marketing fidélisation qu’elle opère chez HomeServe, entreprise anglaise qui conçoit et commercialise des offres d’assurances pour les particuliers. D’ordinaire attentive aux besoins de ses élèves, ici, Myriam est attentive aux exigences des clients afin de les fidéliser. Gérer les courriers, créer une newsletter mensuelle et animer régulièrement l’espace client, telles sont ses missions principales. Cependant, elle estime aujourd’hui aspirer à d’autres tâches qu’elle juge trop « opérationnelles ». 

En effet, à presque 40 ans, Myriam Diebold se pose énormément de question quant à son avenir professionnel. Elle sait que le marketing digital est sa voie, mais elle aimerait l’accomplir dans une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire. 

Partage, générosité et bénéfice. Voilà les trois mots-clés à l’épanouissement professionnel de Myriam Diebold.En attendant, elle ne se voit pas abandonner son métier d’enseignante qui la comble. « Alors finalement, peut-être que je l’occupe un peu aujourd’hui le métier de mes rêves : professeur et professionnelle de la communication ».

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