Travailler à l’étranger: le défi des Duettistes

Travail, Salaire, Patron… Un vocabulaire qui fait saliver tout étudiant ayant fini ses études.

Le Travail: cette corvée qui ne nous quitte pas.

La majorité des étudiants ne peuvent pas se payer des études sans travailler. Que ce soit des BTS, des DUT ou encore des personnes sous le format L.D.M., même les étudiants aux filières dites « générales » sont confrontés au travail.

Beaucoup d’entre nous sommes obligés de travailler à côté des cours, et nos « boulots » sont souvent réputés pour leur dureté. Que ce soit la restauration, le service ou encore la grande distribution, ce ne sont pas des métiers pour lesquels nous étudions. Cependant nous les acceptions parce que l’argent ne pousse pas sur les arbres.

En dehors de cela, les étudiants travaillent généralement l’été, après leurs partiels et avant leurs vacances dans le sud avec leurs amis. C’est caricatural, mais c’est souvent le cas. Qui d’entre nous n’a jamais travaillé dans un snack, chez un paysan ou dans le bâtiment?

Au final, je me plains, mais ce sont des expériences qu’aucun d’entre nous n’oublie, en général.

En France d’accord, mais à l’étranger?

Et là est le problème. Trouver un travail en France, ce n’est pas simple (je vous assure). Le marché du travail est fermé, les entreprises d’intérim sont remplies et surtout… les attentes des patrons sont souvent un peu hautes. Cependant, nous parlons la langue du pays et ne sommes pas considérés comme « étrangers ».

Trouver un travail à l’étranger est un peu plus difficile au premier abord:

• Nous ne parlons peu voire pas la langue du pays. Cette barrière de langage peut en bloquer plus d’un (surtout dans la restauration)
• Nous ne connaissons pas les lieux de recrutement et les entreprises. En effet, si nous ne savons pas où postuler, nous ne postulons pas.
• Nous ne connaissons pas la législation du pays qui accueille. Ce qui peut être un soucis pour l’acceptation du contrat et des conditions salariales (nous sommes sincèrement gâtés en France).

Et pourtant, beaucoup d’expatriés trouvent assez vite un travail. Il y a plusieurs raisons à cela.

• Tout d’abord, beaucoup d’entreprises (monde de la nuit, bars, restauration) apprécient le côté « exotique » de faire travailler un étranger (Cela marche mieux avec un espagnol qu’un slovaque, mais tout de même).
• Ensuite, il y a une foule d’institutions publiques à l’écoute des jeunes expatriés (surtout en Europe et dans le cadre de l’éducation nationale). L’EURES, votre université ou encore le pôle emploi à l’international.
• Et pour finir, beaucoup d’associations étudiantes à l’étranger sont souvent là pour s’occuper de l’accueil des « petits nouveaux ». Erasmus étant l’organisation la plus connue.

L’accueil des nouveaux ne se résume pas à passer ses soirées dans des boites de nuit mais aussi à trouver un travail, aller voir un film, etc.

En conclusion

C’est une expérience incroyable que de partir à l’étranger. Il faut la saisir et l’accepter à 100%. Pour ma part, je pars en Angleterre, et je ne me fais de soucis ni pour les boites de nuit, ni pour la travail! Vivez votre année à fond, sincèrement, nous n’avons qu’une vie.