Thibault Pinguet : « La photographie, c’est bien plus que le simple fait d’appuyer sur un déclencheur »

Thibault Pinguet, étudiant en 2e année de DUT Info-Com option Com, a pris le temps de nous parler de sa passion pour la photographie et le Light Painting. Rencontre.

Le Cercle Info-Com : Comment et pourquoi as-tu commencé dans ce domaine ? 

Thibault Pinguet : Pour moi, la photographie c’est bien plus que le simple fait d’appuyer sur un déclencheur : c’est une technique, un savoir être, une échappatoire, une histoire, une poésie, un voyage… Bref la photographie, c’est de l’Art. Je suis une personne qui a besoin de partager, parler de ce qu’il voit. J’ai commencé la photographie tôt et sa pratique me permet de partager des émotions, des paysages, des événements avec le monde entier. Bien que n’ayant pas de sujet de prédilection, je photographie le plus souvent des paysages et je travaille la lumière avec la méthode du Light Painting. J’adore jouer avec les formes, les ombres, les lumières et les mouvements.

Quelles ont été tes premières réalisations ? 

J’ai commencé par des photos de paysages dans ma ville, lors de voyage ou en vacances. C’était des photos classiques mais j’essayais de trouver des angles, des points de vue différents des photos de cartes postales ! J’aimais beaucoup photographier les couchers de soleil à l’époque.

Est-ce que le choix de tes études a influencé ton art ou est-ce l’inverse ?

Elles n’ont pas eu d’influence dessus pour les études actuelles.

« Réaliser ma propre expo photos, une expérience géniale »

Thibault Pinguet

Quel a été ton plus beau fait d’arme ? 

Ma plus grande fierté n’est pas une photo, mais un ensemble lorsque j’ai eu la chance de réaliser ma propre exposition « Lignes & Lumières ». Cette expérience fut géniale, j’ai pu gagner beaucoup en visibilité, parler de ma pratique avec de nouvelles personnes, échanger, et toujours partager ce que je fais! Si je devais choisir une seule photo, ça serait celle que j’ai faite au musée des Confluences à Lyon. Sans le vouloir, j’ai dessiné l’esquisse d’un cheval, semblant vouloir sauter dans l’eau. Je trouve cette photo vraiment belle, elle résume parfaitement la pratique de la photographie : de la technique, une idée et comme toujours, du hasard !

Y a-t-il des opportunités où tes études et ta passion peuvent se rencontrer ?

Oui complètement, le graphisme et la photographie sont très proches. Dans les deux domaines, je dois composer avec les lignes, les formes, les couleurs, l’ambiance… Trouver les bons composants et les lier pour créer une harmonie entre tous. La frontière entre les deux pratiques est très poreuse.

As-tu quelques conseils à donner à des personnes essayant de mêler études et passion ? 

Quand il est question de passion, il faut toujours foncer et ne pas se poser de question ! Si une personne a une passion qui l’anime, la pousse à faire des projets, il ne faut pas la laisser passer ou l’oublier. Faire quelque chose qui plait dans notre vie est l’une des choses les plus importantes ! Même étant au DUT (presque aucun cours sur la photo) je n’ai jamais cessé de photographier pendant mon temps libre, il faut toujours pratiquer !

Qu’est-ce qui t’influence ? / Qui sont tes influences ? 

J’ai beaucoup d’influences car il faut constamment d’inspirer des autres pour développer notre propre univers.

Photographes connus :
– Willy Ronis (photographe humaniste parisien). Ce que j’aime dans son travail, c’est le récit qu’il fait de ses photos. Il a une approche bien particulière de la photo, où le hasard est un composant essentiel de la photo
– Steve Mccurry (photographe et reporter American).  Source d’inspiration (couleurs, capacité à transmettre les émotions…)
– Marc Riboud

Photographes moins connus (beaucoup de découverte grâce à Instagram)
– @charbs__adventurer_
– @diegobezina (toujours avec son appareil photo, quasi 24/24)
– @zakbeauvois

Des sites comme fubiz, behance, les others…

Quel est ton support de prédilection ?

Mon support de prédilection est le paysage, j’aime composer avec les différents éléments pour créer une harmonie entre eux, joué avec la lumières, les ambiances… Depuis deux ans, je consacre une grande partie de ma pratique à créer des photos avec la méthode du Light painting, car elle permet une création infinie.

Peux-tu parler de ta signature ?

Je pense qu’il est encore trop tôt pour parler de signature, mon style n’est pas encore assez travaillé pour que je  puis en parler en tant que tel. En revanche, je propose des photographies de Light Painting que (personnellement) je n’avais jamais vu, en jouant avec la lumière et la matière, c’est peut-être ce qui me représente le mieux actuellement.

Retrouvez l’interview de Martin Mounier, ici.