S’adapter selon son cursus à l’IUT : témoignages

Dès la rentrée de ta première année, tu pourras vite te rendre compte que le DUT Information-Communication regorge de profils d’étudiants variés et venant de différentes filières et cursus.

Nous te proposons plusieurs témoignages pour te montrer ce à quoi tu dois t’attendre quand tu viens de L, STMG, ES ou encore S.

La filière L

Eléonore Tsanga, étudiante de deuxième année en INO

La première personne interviewée est Eléonore Tsanga, 21 ans, étudiante en INO et ayant eu son bac en 2016.

Eléonore nous confie que lorsque l’on vient de L, « la sociologie, surtout au deuxième semestr,e est difficile à cause des multiples calculs pour l’obtention du Khi2 notamment ». La matière avec laquelle elle a pu être la plus à l’aise est la littérature. Cependant, même si cette étudiante à fait un bac L, elle n’a pas échappé au soutien français imposé par l’IUT. Ce cours de soutien lui a permis de lui « apporter les bases nécessaires pour structurer son propos ». Elle pense également que « le DUT peut paraître plus difficile pour quelqu’un venant de L que pour un S ou un ES car la filière L est très spécialisée ». Ses matières préférées restent en accord avec la filière littéraire, il s’agit de l’histoire de l’art, la littérature et la communication culturelle. Et enfin, elle trouve que l’IUT se différencie du lycée par le rythme des cours et par le fait qu’à l’IUT on est plus autonomes.

La filière S

Maeva Fontaine, étudiante de deuxième année en INO, diplômée du baccalauréat en 2017

J’ai pu m’entretenir avec Maeva Fontaine, âgée de 19 ans et étudiante en deuxième année option INO pour avoir son ressenti sur ses deux années quand on sort d’un bac S.

Cette étudiante m’a appris que les langues lui avait posé problème en arrivant à l’IUT et plus particulièrement l’anglais. Les matières avec lesquelles elle a eu le plus de facilité sont le droit, la sociologie au deuxième semestre ainsi que l’expression écrite et orale. Au regard de ses difficultés en anglais, elle a pu bénéficier du soutien en anglais qui lui a donné « les bases grammaticales et orthographiques ». L’intégration à l’IUT ne lui a pas semblé compliquée car, venant d’un bac S, elle pense que « les S ont un profil large qui leur permet de s’adapter facilement ». Ce qu’elle préfère avec le DUT, ce sont les matières qui lui permettent de s’exprimer et de pratiquer la rédaction. Eh oui, ce n’est pas parce que l’on vient d’un bac S que l’on aime pas l’écriture ! Comparé au lycée, Maeva pense que « l’IUT propose des cours plus théoriques et plus de travaux de groupe« .

La filière ES

Benoit Sandrin, étudiant en première année option COM, titulaire du baccalauréat en 2018

Le troisième témoignage que j’ai pu recueillir est celui de Benoit Sandrin, 18 ans et étudiant en première année option COM.

Benoit a commencé à répondre à mes questions en me disant que c’était l’Etude des organisations ainsi que l’expression écrite et orale qui lui avais le plus posé de soucis. En effet, c’est en épistémologie, en Communication des organisations mais aussi en Espagnol que cet étudiant a le plus eu de facilités. N’ayant pas de difficultés particulières, il a échappé aux cours de soutien. Benoit ne pense pas après réflexion que « le programme de l’IUT est compliqué pour un ES » car sa filière a pu lui donné de nombreuses bases en économie, en sociologie et en langues. Un étudiant sorti de ES a aussi, selon lui, « de bonnes capacités de rédaction », ce qui est très important pour un Info-Com. Ce qu’il préfère comme matières ce sont la PAO, le webmarketing et la Communication des organisations. Pour finir, il a pu noter que l’IUT n’était pas très différent du lycée à part que « l’emploi du temps à l’IUT est moins chargé » et qu’il doit gérer beaucoup de dossiers et de projets en même temps.

La filière STMG

Julie Rouxel, diplômée du baccalauréat STMG en 2016 et étudiante de deuxième année en INO.

Pour la filière STMG, j’ai pu avoir l’avis d’une deuxième année option INO, nommée Julie Rouxel et âgée de 21 ans.

Pour Julie, les matières où elle a pu rencontrer des difficultés étant une ancienne STMG sont l’épistémologie, la sociologie et l’allemand. Or, elle a eu énormément de facilités dans certains cours tels que l’anglais, la communication responsable, la stratégie de communication numérique ou encore l’e-réputation. Elle a pu suivre des cours de soutien en expression écrite, ce qui lui a permis de s’améliorer et de faire des progrès. Julie pense que « le bac STMG est très compatible avec le DUT surtout quand on a pu suivre un bac STMG option Ressources Humaines et Communication ou Marketing ». De plus, selon elle, « le DUT info-com est une bonne poursuite d’étude après un bac STMG même si l’entrée en IUT après un bac technologique est très restreinte et sélective ». Enfin, elle a pu remarquer que « le DUT présentait beaucoup de points communs avec un bac STMG étant donné que ce sont des diplômes technologiques ». En effet, Julie confie : « Les travaux de groupe, le droit de l’information et l’ économie me suivent depuis ma 2e année lycée ».

Maintenant, vous savez tout sur les différents profils présents à l’IUT ! Ces quatre personnes témoignent du fait que même si elles viennent de filières différentes, elles sont arrivées à survivre au DUT et ce, dès le premier semestre. Que vous sortiez d’un baccalauréat ES, S, L ou encore STMG l’Institut Universitaire Technologique Jean Moulin Lyon 3 sera prêt à vous accueillir bras ouvert si vous montrez motivation et détermination !

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