Nolwenn Pouteau : une ancienne de l’IUT à la com interne de la SNCF

À deux pas de plonger dans la vie professionnelle, Nolwenn Pouteau nous parle de son parcours et de sa dernière année d’étude en alternance chez SNCF Réseau.

Après un bac L, Nolwenn est partie faire ses études sur Lyon en intégrant le DUT Information-Communication, option Communication des organisations. À la suite de ce DUT, elle a intégré la L3 Communication 360, toujours au sein de l’Université Lyon 3. Après l’obtention de la licence, elle a décidé de se spécialiser davantage dans le marketing digital au sein de l’école Sup de Pub Lyon, avec le M1 Marketing digital et E-commerce, puis de poursuivre son M2 spécialité Marketing digital et Réseaux sociaux. Il s’agit d’un master professionnel en alternance, qu’elle recommande fortement dans un parcours scolaire.

Le DUT : apprendre à travailler en groupe

Elle considère ses deux années de DUT comme les plus formatrices de son parcours. En effet, elles lui ont permis d’acquérir une aisance orale qui lui est encore très utile aujourd’hui, que ce soit à l’école ou dans le monde professionnel. De plus, le DUT lui a appris à travailler en groupe, et donc à utiliser les compétences de chacun au service d’un projet commun. Enfin, le DUT lui a donné des bases théoriques très solides en communication.

Assistante chargée de communication chez SNCF Réseau

Aujourd’hui chargée de communication interne chez SNCF Réseau, à Lyon (en alternance), elle a pour missions de délivrer des informations aux plus de 900 collaborateurs de son entité. Cette information se fait via le réseau social interne, mais également par le journal interne, les newsletters ou encore l’événementiel.

Concernant les compétences et atouts indispensables pour exercer ce métier, il faut être réactif, disponible et organisé.

Au sujet des conditions de travail, le management au sein de son service est orienté autour du bien-être au travail et de la prévention des risques psychosociaux. Ainsi, il n’y a que très peu de stress et de pression, ce qui permet d’être apaisé dans ses missions. La hiérarchie ne met que très peu de barrières et favorise la proximité et le dialogue. C’est une ambiance très familiale.

Pour ce qui est de son emploi du temps, elle effectue 37 heures de travail par semaine et organise ses journées comme elle le souhaite. L’importance est de faire ses heures dans la journée. Elle décide de l’heure à laquelle elle commence et termine, mais également de son temps de pause le midi.

Un emploi du temps flexible

« L’avantage de mon métier ? C’est la flexibilité des horaires, qui me permet de gérer la vie professionnelle et la vie privée comme je le souhaite », explique Nolwenn Pouteau. Un des gros avantages est également la notion de hiérarchie « invisible » qui est mise en place et qui permet à chacun d’être presque au même niveau et donc de laisser place à une très bonne entente générale. En termes de missions, « l’autonomie est également très plaisante. Je gère seule mes journées et mes tâches du quotidien, de la façon dont je le souhaite », précise-t-elle.

La communication interne, un secteur répétitif

La communication interne peut, en revanche, être un secteur répétitif. En effet, ce sont les mêmes missions qui reviennent tout le temps, ce qui peut provoquer un certain ennui sur la durée. De plus, la SNCF étant une très grande entreprise. « Nous sommes vite bridés par le national, ce qui laisse peu de place aux initiatives », déplore Nolwenn.

Quel salaire en tant qu’alternante ?

En tant qu’alternante, le salaire de Nolwenn avoisine les 1000 € net par mois, sans compter les éventuelles primes de début d’année ou d’été.

Un futur professionnel tourné vers l’humain

Nolwenn termine son alternance en octobre 2020. Ce sera donc le grand plongeon dans la vie réelle ! Son souhait est de trouver un travail dans la communication externe, toujours chez l’annonceur,  mais dans une entreprise qui lui ressemble davantage et qui partage ses valeurs. Après cinq années à étudier et deux années à travailler, elle se rend compte qu’elle recherche « plus de concret et d’humain » dans son travail.

Pour ce qui est de son métier, la communication est indispensable, même en interne. Il y aura donc toujours de la place pour les communicants au sein des entreprises. Cependant, les moyens ne sont pas les mêmes que pour l’externe. Elle ne peut donc pas dire quel sera l’avenir de son métier, mais pense qu’il restera moins « reconnu » et convoité que tous les postes en agence ou en communication externe.