Marius Faure, l’expérience DUETI à Ormskirk, en Angleterre

Marius Faure, ancien étudiant en DUT Information-Communication option informations numériques dans les organisations obtient son diplôme en 2017, et décide de continuer ses études à l’étranger par le biais du DUETI (diplôme universitaire d’étude technologiques internationales).

Marius voulait absolument partir à l’étranger après son DUT, afin de vivre une expérience scolaire et personnelle internationale.

Le choix d’Ormskrik, en Angleterre

Le choix de Marius s’est tourné vers l’Angleterre, dans la ville d’Ormskirk. Il lui a été facile de décider du lieu puisque il a toujours été attiré par l’Angleterre, et plus précisément par la ville de Liverpool, qui lui semble attrayante en tout point : culture musicale, sportive, artistique…
D’autre part, il était important pour lui d’effectuer un voyage anglophone, l’Angleterre semblait être le lieu parfait.

Ormskirk est une petite ville très calme et agréable à vivre dans laquelle Marius a eu beaucoup de temps de découverte, puisque son programme scolaire est beaucoup moins chargé qu’à l’IUT, et lui offre plus de temps libre.

Il apprécie également le joli paysage typique anglais, mais regrette la météo qu’il qualifie de « déprimante en hiver ». Le soleil français lui manque, mais il espère un printemps plus ensoleillé.

La petite ville d’Ormskirk.

Une formation universitaire dans le marketing digital

La formation suivie par Marius se déroule dans l’université Edge Hill. Il s’agit donc d’une formation de type fac, comprenant des CM (cours magistraux), qui se déroulent dans des amphithéâtres avec une grande partie de la promotion, ou la promotion complète, et des TD (travaux dirigés), en petits groupes).
Les devoirs à rendre sont en général des dissertations, appelées des « essays », qui doivent être rédigées et rendues pour une date précise.

Cette formation est spécialisée en marketing digital, mais comme la plupart des formations en universités, il y a peu de pratique informatique, et beaucoup de cours théoriques. Les cours sont composés de commerce, de projets de management, de conception de présence en ligne, d’informations des organisations, de fondamentaux du marketing et de la communication, et de méthodes de recherche.

Un rythme à la cool

Marius Faure s’est étonné, à son arrivée, du rythme des cours de 3 heures par jour, quatre jours par semaines (avec des week-end de trois jours : vendredi, samedi et dimanche). Il explique, amusé, que les deux années de DUT l’avaient habitué à un programme plus difficile.

Au niveau de la promotion, Marius est très souvent avec des étudiants étrangers en Erasmus, car il n’a pas tous les cours (puisque il s’agit d’un DUETI), et par conséquent, il ne voit jamais la promotion complète des premières années d’Edge Hill en Business, composée d’environ 200 étudiants.

L’année prochaine, Marius va retourner en France, et son année de DUETI pourra être considérée soit comme une année de césure, soit comme une L3, cela dépend des écoles ou masters dans lesquels il postulera.
L’année prochaine, il vise une licence professionnelle axée sur le marketing digital ou la data en général.

Marius Faure est satisfait par sa formation de DUETI, puisqu’il apprécie son contenu et il est satisfait de son expérience à l’étranger. Néanmoins, il a parfois une impression de perte de temps, mais c’est surtout car il est habitué aux horaires et au rythme de travail plus intensif de l’IUT. Il avoue également qu’il est préoccupé par son avenir, et notamment son salaire.

Il ne regrette donc absolument pas son choix de DUETI. Selon lui, Edge Hill est une très bonne université pour des étudiants en Erasmus, qui accueille beaucoup de jeunes de nationalités différentes.

Marius conseille de réaliser ce DUETI (ou un autre). « Cela m’a apporté une nouvelle vision sur des concepts étudiés en cours en France. La culture n’est pas la même en France et en Angleterre, et elle est également différente selon l’établissement : fac ou DUT. »
Ces différents points de vue sont d’une part très intéressants, et d’autre part, ils peuvent être utilisés et valorisés lors d’expériences professionnelles. Il espère également pouvoir valoriser ses compétences linguistiques lors de son retour en France, qui n’est pas un pays réputés pour sa maîtrise de la langue.

Une culture « difficile à définir, chaleureuse mais rude »

Lors de son arrivé sur place, Marius a eu beaucoup de mal à s’intégrer : il a mal vécu sa semaine d’intégration durant laquelle il n’a pas été en forme, et n’a pas été capable de profiter de ce moment pour s’intégrer. Il a été également très déprimé par la météo.

Il rajoute « Déjà, tu perds TOUS tes repères sociaux et c’est une expérience flippante MAIS plaisante et enrichissante » Il a beaucoup apprécié cette expérience sociale, durant laquelle il a dû se confronter au choc culturel qu’il qualifie de violent.
Dans cette aventure, il a dû apprendre à comprendre les autres, mais il a aussi appris à mieux se connaître, et va ressortir grandi de cette expérience.

Sur place, Marius a été très surpris de la culture, qu’il qualifie comme « très chaleureuse, mais assez rude ». Il a du mal à définir ce type de culture.
Il confirme également un mythe de la culture anglaise : il y a beaucoup moins de jugements, et le corps est beaucoup moins sexualisé.

Le coût de la vie moins cher en Angleterre qu’en France

Les prix des aliments sur place ont été une des découvertes surprenantes de Marius : ils sont très bas, l’alcool, la nourriture et encore plus les fast-food.
Il explique qu’avec le Brexit, les prix ont baissé, mais la qualité également. Il y a très peu de nourriture bio, ou de qualité, tout est vendus en gros et pas cher : « Ils vendent tout en gros, du beurre de 1 kilo, un paquet de chips géant abritant 30 petits paquets… En gros, les produits sont généralement moins qualitatifs, moins chers, et en plus grosse quantité. »

D’autre part, le sport est très présent dans la culture locale : 95% de ses rencontres sur places sont des personnes très sportives, mais ne sont pas pour autant en pleine forme physique, puisque ils mangent et boivent en grande quantité et mauvaise qualité .

Le plus dur : quand les amis repartent au pays

Tout d’abord, le vrai point négatif de ce DUETI est le prix, déjà partir à l’étranger suppose en général un coût conséquent, mais surtout les études en Angleterre coûtent relativement chères.
La vie sur place est également assez couteuse (malgré la nourriture peu chère de basse qualité), notamment pour tout ce qui est des sorties et des soirées : en général, beaucoup de soirées Erasmus sont organisées.

D’autre part, Marius a eu beaucoup de difficultés lors du départ des étudiants Erasmus du premier semestre, essentiellement des Belges, avec qui il avait tissé une amitié très forte. Cette épreuve fut plus difficile que prévu pour lui.

Des « amitiés incroyables, au-delà des barrières culturelles »

Sur place, Marius vit dans un petit studio, et partage une cuisine commune avec ses voisins.
Il s’est fait différents amis, mais surtout des étudiants en Erasmus, puisqu’il fait tout en tant qu’Erasmus (les cours, les soirées, etc.).

De plus, il vit sur le campus, ce qui l’aide à se faire des amis. Même si Marius a fait des bonnes rencontres, il est toujours surpris de l’ambiance qui règne entre les étudiants : « L’ambiance est assez étrange parfois (croiser des personnes et ne pas leur dire bonjour la journée, danser ensemble la nuit) mais les soirées sont sympa. »

En tant qu’étudiant, Marius a eu l’occasion de faire des rencontres enrichissantes au-delà de ses attentes : « Ca crée des amitiés incroyables et internationales, au-delà de toute barrière culturelle. »

Il explique également que grâce à cette aventure et à ces rencontres, il va partir cet été en Lituanie une semaine. Il est heureux des rencontres extraordinaires qu’il a vécues.

« J’ai beaucoup évolué »

Si cette expérience était à refaire il n’hésiterait pas, car c’est une expérience aussi enrichissante personnellement que professionnellement. Il explique « J’ai beaucoup évolué autant en tant que personne qu’en tant qu’anglophone »

L’année scolaire est proche de la fin, il se prépare psychologiquement à rentrer chez lui en France, il est mitigé : « Je suis prêt à rentrer en France. C’est étrange comme sensation. J’ai hâte de rentrer, mais pas tant que ça. L’expérience Erasmus j’imagine. »

Même s’il conseille cette expérience à tous les étudiants, il nuance son propos, et prévient que certaines personnes voient leur aventure ruinée par le choc culturel ou le manque de repères, qui peuvent être très mal vécus.

Si tu es interessé par ce DUETI, n’hésite pas à te documenter grâce à cet article.

Si tu préfères une destination plus lointaine, telle que l’Amérique du Sud, voilà qui pourrait t’aider.

Si tu t’intéresse au Québec, voici un témoignage interessant.

Ou que tu décides de partir, pour vivre une expérience enrichissante, pars renseigné !

Bon voyage !

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