Les dossiers de dernière minute : tous touchés, tous concernés

Vous avez tous•tes connu les galères d’un dossier rendu à la dernière minute. Pas parce que vous avez procrastiné, non ! Parce que l’inspiration, ça met du temps à venir, il faut la laisser éclore, la cultiver sur le long terme… Et puis bon, il y tellement d’autres choses à faire ! (le stage, les mots de vocabulaire d’anglais, le dossier de socio. pour les première année, le dossier de veille pour les deuxième année…) Mais du coup, c’est souvent la même chose : des galères en pagaille.

Minuit, l’heure du crime

La salle info était occupée et le CRDN (Centre de Ressources Documentaires et Numériques) n’ayant pas les logiciels dont vous avez besoin, vous êtes rentré•e chez vous pour travailler sur votre ordinateur… Ce n’est qu’une fois installé•e que vous vous rendez compte que vous avez perdu votre clé usb. Vous devez recommencer votre dossier en entier. Après des heures éprouvantes où vous avez en vain tenté de vous rappeler ce que vous aviez déjà écrit, vous avez enfin réussi à rattraper le niveau où vous en étiez.

Il est maintenant 23h59 et vous devez rendre votre dossier demain matin à la première heure. La fatigue commence à se manifester et cela fait trois fois que vous relisez le titre d’un article (et que vous ne le comprenez pas). C’est ici qu’interviennent les boissons énergisantes (type Red Bull, Monster, Burn), ou les plus classiques thé/café. Après avoir perdu deux heures supplémentaires sur diverses pages web sans aucuns rapport avec votre sujet, vous vous concentrez enfin sur votre devoir. À 5 heures du matin, vous acceptez le fait que vous n’allez pas dormir cette nuit.

À 6 heures, vous vous relisez une dernière fois, et vous vous apercevez que la moitié de vos phrases ne veulent rien dire…

La loi de Murphy, ou comment enchaîner les emmerdes

Pour ceux•elles qui ne connaissent pas (gasp !), la loi de Murphy, c’est quand « tout ce qui est susceptible de mal tourner, tourne mal ». Ou dans son anglais d’origine : « Anything that can go wrong, will go wrong » (source : Murphy’s law site). Vous n’êtes pas inspiré•e•s, vous êtes fatigué•e•s, vous y êtes presque… Donc forcément, rien ne va plus.

• La technologie qui vous en veut

On peut citer pêle-mêle : l’ordi qui plante, la batterie qui lâche, internet qui fonctionne plus, le cloud qui n’est plus accessible, la sauvegarde qui ne s’est pas sauvegardée… C’est toujours dans les moment de stress et de panique que la technologie décide de n’en faire qu’à sa tête.

• Les mises en page qui foirent

C’est au moment où vous allez passer à l’impression/déposer votre travail sur Moodle (plateforme de rendu), que vous vous apercevez que la pagination foire, que l’image  qui illustre la partie deux ne respecte pas les marges… Ou bien c’est la bibliographie qui est à refaire, puisque ce n’est pour l’instant qu’une suite de liens internet qui va vous rapporter 0/4 .

• L’impression de la fin

Ça y est ! Votre travail va enfin pouvoir voir le jour et être rendu à temps. Sauf que… L’imprimante qui est en panne, elle n’a plus d’encre, plus de papier, n’imprime pas les couleurs, a été détruite hier à cause d’un coca malencontreusement renversé par votre petit frère. Il y a bien le fidèle reprographe « Tom Copy »! Sauf qu’il n’ouvre qu’à 8 heures, donc pour le rendre dès la première heure, c’est râpé… À la pause de 9 heures, vous arrivez à vous éclipser discrètement afin de récupérer votre dossier imprimé en panique à la Corep.

Souriez, vous n’avez plus qu’à passer l’oral 🙂

 

Et pour travailler en chanson, n’hésitez pas à écouter « La loi de Murphy » de Angèle ~♪♫