Eugénie Di Leone, portrait d’une éternelle indécise

Voici le parcours atypique d’une consultante SEO-Webmarketing qui
allie à la fois relationnel et commercial dans son métier.

Après s’être orientée en Licence de langues étrangères (espagnol), puis en MANAA (Mise à niveau arts appliqués) en graphisme, Eugénie Di Leone rentre dans le DUT Information-Communication option GIDO (aujourd’hui renommée INO) en 2006 à Nancy.  A l’évocation de ses nombreuses reconversions, elle déclare : « Je n’ai pas su tout de suite ce que je voulais faire ».  Aujourd’hui âgée d’une trentaine d’années, elle est consultante Search Marketing chez Vahumana . Elle est également enseignante vacataire dans la Licence Professionnelle « E-commerce, Marketing digital parcours Communication digitale.

« J’aurais pu avoir une vie totalement différente »

Sa vie aurait pu prendre un autre tournant après son stage de deuxième année de DUT au Musée du Louvre à Paris au sein du service documentaire. À la suite de ce stage, cette dernière a reçu une possibilité d’alternance pour une licence professionnelle. Finalement, elle n’aura pas donné suite à cette proposition pour des « raisons personnelles et du coût de la vie parisienne ». En 3ème année, elle a l’opportunité de réaliser son stage de fin d’étude de licence au Ministère de la Culture espagnol à Madrid. Cependant, ce projet fut avorté en raison d’une « erreur administrative entre l’Erasmus et l’Espagne ».

À la suite de ces expériences, elle poursuivra ses études en Master 1 en journalisme, communication puis se spécialisa en Master 2 dans le web. Elle réalisa ce choix de spécialisation en raison de la naissance de métiers numériques jugés « d’avenir ». Elle apprit le cœur de son métier actuel : la conception de site internet, l’optimisation de contenu web, le référencement et le webmarketing.

« J’ai aujourd’hui dix années d’expérience en webmarketing, référencement »

A la sortie de ses études, elle trouve un CDD de trois mois en tant que webmaster au sein de URFIRST de Lyon sur le Campus de La Doua. Elle se chargea exclusivement de la restructuration et de la mise à jour du site internet. Puis, elle enchaîne avec d’autres expériences comme celle au sein de l’agence de site internet Publicis Webformance. Cette expérience lui offre la possibilité d’évoluer sur un poste de chef de projet web ou de chargée de référencement. Elle finit par choisir le référencement et se forma pendant plus d’un an avec l’aide de la responsable SEO. Puis, elle rejoint l’équipe de l’agence de communication Peexeo où elle sera responsable webmarketing pendant trois ans.

Aujourd’hui, elle exerce un statut de consultante qui rend ses « missions particulières ». En effet, lorsqu’elle n’est pas en régie chez le client, elle travaille à l’agence en forfait pour d’autres clients ou effectue de la veille et recherche de nouveaux prospects. Les bénéfices qu’elle tire de son métier et de ce statut sont « un salaire fixe accompagné de primes annuelles » lorsque ses objectifs sont atteints. Egalement, ses missions s’adaptent aux « besoins des clients », ce qui donne une certaine polyvalence en pouvant effectuer des missions de webmarketing, gestion de projet, référencement, UX Design. Ainsi, cela lui procure une « pluridisciplinarité, un enrichissement professionnel, des missions diverses et pleins de rencontres professionnelles, personnelles ». Néanmoins, ceci représente parfois un inconvénient car « les missions chez les clients sont trop courtes. Cela ne permet pas de tisser des liens forts avec ses collègues au sein des entreprises des clients. De plus, il peut arriver que les missions ne soient pas raccord avec l’expertise du consultant ».

« Si c’était à refaire, je ferais quelque chose de totalement différent »

Cette dernière adorerait exercer son métier en freelance mais elle risquerait d’avoir « beaucoup trop de concurrence ».  Ni le travail en agence qu’elle ne juge « pas toujours bien payé avec une charge de travail très élevée », ni le travail en entreprise de prestations ne lui plaisent.  Ainsi, avec du recul, cette professionnelle de la communication digitale changerait son parcours. Elle aurait aimé passer un bac littéraire puis intégrer le conservatoire de musique pour devenir musicienne.

« Après 10 ans d’expérience en communication digitale », Eugénie Di Leone n’est « plus sûre de vouloir continuer son métier de consultante en SEO/ web-marketing ». Elle observe aujourd’hui l’évolution de ce métier qui est devenu trop « commercial » à son goût. Cette dernière souhaiterait se rediriger vers un métier plus ciblé sur le relationnel : l’hypnothérapie.

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