Cela va faire 1 an et demi que j’ai eu mon BAFA (diplôme d’animateur), et que je passe la plupart de mes vacances scolaires au cœur d’un centre aéré. Ce centre s’appelle Les Puisots, et se trouve dans la montagne du Semnoz, tout près de la ville d’Annecy. Au fur et à mesure du temps, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer à quel point les compétences mises en avant en animation étaient les mêmes que celles utilisées en information-communication.
La créativité
Si vous êtes en info-com, ou si vous travaillez dans les métiers de la communication, vous savez que la créativité est une compétence primordiale. Nous avons besoin de cette compétence pour trouver des bonnes idées. Pour rendre des dossiers avec un visuel agréable. Mais il est aussi nécessaire, de savoir utiliser les outils de PAO, et surtout de savoir que faire avec ces derniers.
En animation, c’est plus ou moins pareil. On doit constamment créer de nouveaux jeux avec un nouveau thème. Il faut aussi créer des histoires et savoir les raconter. Et il m’arrive parfois d’utiliser des logiciels de montage vidéo ou des outils de PAO, pour pouvoir animer les jeux.
Travailler en équipe
Si vous n’aimez pas du tout travailler en équipe, vous aurez du mal à apprécier le DUT et encore plus le travail en animation. Effectivement, en info-com, la plupart des dossiers et des projets à rendre sont à faire en groupe. Malheureusement, on ne tombe pas toujours avec un groupe qui a les mêmes ambitions de travail que nous. Mais ce n’est pas une raison pour que cela se passe mal. Le mieux à faire est de communiquer, et ça tombe bien, la communication fait partie de notre diplôme. Et quand je dis communiquer, c’est d’abord savoir parfaitement qui fait quoi, pour ne pas se mélanger les pinceaux. Mais surtout, être honnête, car le manque d’honnêteté peut provoquer de la frustration et dans le pire des cas, finir en dispute. Pour cela, je vous conseille de choisir un chef de projet. C’est un grand mot qui signifie surtout, désigner une personne qui donnera le « lead » du projet.
Dans l’animation, nous travaillons quasiment obligatoirement en équipe. Sauf que dans ce cas-là, une bonne cohésion d’équipe est plus que nécessaire. Notamment, car cette dernière, aura un impact sur les enfants et le déroulement de la journée. Et étrangement, le plus gros problème en animation, c’est le manque de communication. Parfois, on part aux toilettes, on va installer une activité ou on emmène un enfant à l’infirmerie, et on le dit à un animateur. Mais parfois ce dernier ne fait pas passer le message aux autres et il y a confusion. Le manque de coordination entre les animateurs se fait ressentir par les enfants, qui vont ensuite en profiter pour faire des bêtises.
Savoir rebondir
Il n’est pas rare que nos plans ne se passent pas comme prévus et d’ailleurs, il y a même souvent des imprévus. En cette période de visioconférence, on connaît beaucoup de problèmes de connexion. On pourrait aussi avoir un problème de projecteur. Un co-équipier qui n’a pas fini sa partie dans les temps. Parfois, on se lance dans un travail, pour finalement se rendre compte que l’on est hors-sujet. Et c’est à cause de tous ces problèmes, qu’il faut « savoir rebondir ». Il faut pouvoir trouver une solution rapidement, pour ne pas être pénalisé.
Dans l’animation, le nombre d’imprévus est conséquent. Dès lors qu’on lance un nouveau jeu, on se lance dans l’inconnu, dans la possibilité d’échec. Il faut voir ce qui ne va pas sur le moment, pour essayer de changer les règles et ainsi permettre aux enfants de s’amuser en toute sécurité. Le temps est aussi fatidique. Parfois, on prévoit une course d’orientation en forêt, sauf qu’il y a une averse et il est impossible d’aller à l’extérieur. Il faut alors vite trouver des idées pour occuper les enfants. « Savoir rebondir » est encore plus nécessaire en animation, et c’est un bon entraînement pour les études en général.
Pour finir, je vous conseillerai de passer votre BAFA, c’est la meilleure décision que j’ai prise de ma vie. Cela vous permettra de trouver aisément, un travail à chaque vacance scolaire. Et en plus, c’est toujours mieux dans votre CV.
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