Delphine Bataille, un parcours entre communication et patrimoine

" Dans le monde professionnel il est important d’avoir plusieurs casquettes "

Delphine Bataille livre son parcours d’ancienne étudiante du DUT Info Com. On découvre une femme active, forte de ses multiples expériences professionnelles.

La culture, clé de voûte du parcours de Delphine Bataille

À la suite de son DUT Info-Com (2000 – 2002), Delphine Bataille a réalisé un IUP Patrimoine culturel et Documentaire, un master 2 en Archéologie et Patrimoine et enfin un master spécialisé technologie culture et patrimoine dans la gestion de projets culturels à l’école Arts et Métiers ParisTech de Cluny. Cette scolarité riche a été ponctuée de nombreux stages pratiques.

Sa sensibilité pour le patrimoine et l’art trouve son origine dans son enfance avec le dessin, elle me raconte que les cours d’histoire du secondaire et les vieilles pierres l’on toujours intéressé. D’ailleurs, la période médiévale et celle de la Renaissance ont toujours éveillé son intérêt. Dans son discours, on sent tout de suite que c’est une passionnée et elle s’est toujours donné les moyens de faire ce qu’elle souhaitait.

Avec trois enfants et des engagements associatifs, on peut dire que Delphine Bataille est quelqu’un de très investi. Depuis la fin de ses études, elle a beaucoup déménagé entre Lyon, Cluny, la région Midi-Pyrénées pour enfin revenir sur Mâcon. Cependant, elle a toujours su trouver un poste qui lui convenait et dans lequel elle a su s’épanouir. Elle parle d’ailleurs de ses différents emplois, notamment dans l’associatif avec beaucoup d’enthousiasme.

« L’associatif, c’est important ! »

En mars 2007, la Fondation Fourvière, qui gère la Basilique de Fourvière, l’emploie en tant que chargée de communication. En août 2017, elle coordonne le service visites et activités culturelles. Elle souligne que pour elle, « l’associatif c’est important ! ». Et qu’en tant qu’étudiant, il est primordial de faire du bénévolat, de donner du temps aux autres. En 2009, elle gère la  coordination et la communication du projet Gunzo qui consiste en la restitutions virtuelle de la grande église de Cluny III. C’était un projet de recherche passionnant où elle a pu travailler avec des ingénieurs, géomaticiens, historiens, géographe, archéologues…

Vient ensuite sa deuxième expérience dans l’associatif, en tant que chargée de communication au sein des Petits frères des Pauvres pour la région Midi-Pyrénées Aude et Roussillon. Elle raconte l’importance de cette association, au service des personnes isolées et en souffrance, et comment elle a eu à soutenir la communication de 22 équipes de bénévoles pendant 5 ans. Son enthousiasme et son implication forcent l’admiration.

L’emploi actuel de Delphine Bataille est une mission courte mais elle explique que ce n’est pas un souci, car elle suit son mari « en fonction de ses opportunités professionnelles ». Cependant, je sens son attachement à la ville de ses études : Lyon. Sa passion d’enfance, la peinture, est toujours d’actualité. Et dorénavant, il y a ses enfants dont elle a aussi « envie de profiter ». Même lorsque elle me parle de ses loisirs, il est toujours question d’association. Elle anime un groupe d’échanges de pratiques sur l’éducation entre mamans .

Pour conclure, ce que je retiens de notre entretien, c’est qu’il est primordial de se donner les moyens pour faire ce que l’on aime, d’entretenir son réseau professionnel, de multiplier les stages (les vacances seront pour plus tard !) et de ne pas avoir peur d’oser !

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