La promotion 2019-2021 du DUT Information-Communication a eu probablement l’expérience à l’IUT la plus singulière rue Pasteur. Avec un premier semestre se déroulant dans la plus grande des normalités, nous avons petit à petit entendu de plus en plus parler d’un certain « coronavirus ». Je ne vais pas vous refaire la rétrospective, et nous faisons un petit bond dans le temps pour nous retrouver en mars 2020.
Rétrospective
Nous sommes le 12 mars, il est 20h08, Emmanuel Macron a déjà entamé son discours télévisé devant des audiences records. Au milieu de ce dernier, il annonce que l’ensemble des établissements scolaires demeureront fermés. La première réaction de nombreux étudiants a été de sauter de joie. Pour autant, nous n’étions pas prêts à savoir toutes les autres conséquences qu’allait avoir cette pandémie. En effet, au-delà de l’aspect libérateur que cela a pu avoir pour les étudiants, personne n’osait imaginer alors que cela durerait encore plus d’une année.
Les étudiants s’adaptent
La pandémie et les restrictions qui l’ont accompagnée, ont modulé notre quotidien étudiant. Presque aucun cours pour le semestre 2, si ce n’est quelques professeurs courageux utilisant des plateformes plus ou moins adaptées. Obtenir la première année n’a alors pas été dur, à condition ne pas avoir trop raté le premier semestre.
Au-delà de ça, les conditions dans lesquelles nous nous sommes retrouvés ont permis de développer une cohésion d’un nouveau genre. Affrontant ensemble une situation inédite, nous avons fait en sorte de nous aider afin que tous le monde reste à la page. En s’adaptant, nous avons réussis à passer cette période jusqu’aujourd’hui, où nous allons enfin pouvoir faire notre premier stage ! En effet, le COVID-19 avait impacté les entreprises à tel point, que l’établissement avait décidé d’annuler l’obligation de réaliser un stage. Les élèves pourront donc enfin retrouver l’aspect professionnalisant de la formation, qui avait tant manqué en première année.
Un souvenir à jamais gravé
Enfin, il est certain que nous pourrons nous rappeler encore longtemps de ces deux années à l’IUT. Non seulement du fait de la situation délicate dans laquelle nous avons traversé ces 2 ans, mais aussi grâce à des professeurs avec un rayonnement particulier. Comment oublier Mme Kolb et sa passion pour les gifs drôles dans ses présentations ? De Monsieur Bompard et des techniques de management que nous connaissons désormais sur le bout des doigts. Mais encore de Madame Bruckert qui n’aura cessé de vouloir transmettre sa passion pour la langue de Shakespeare.
En définitive, ces deux années à l’IUT n’auront probablement pas été les plus simples. Il est pourtant certain que nous nous en rappellerons encore très longtemps. Peut-être même que nous raconterons à nos petits-enfants « qu’à l’époque », nous étions confiné à la maison pendant plusieurs mois !
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