« Commencer par acquérir des bases en communication avant de se lancer sur le côté artistique ». Voici le choix de parcours qu’a effectué Anne Faure, 25 ans, graphiste auto-entrepreneuse et graphiste pour une communauté d’agglomération.
Un parcours d’études stratégique et réfléchi
Pourvue d’une âme artistique depuis toujours, cette ancienne étudiante en DUT Information communication option com a en effet choisi de commencer par étudier la communication générale grâce à cette formation professionnalisante afin de se rapprocher ensuite ce qui l’a toujours motivée : l’art.
Issue d’un bac L et après un an de licence en lettres appliquées jugée trop peu intense et formatrice pour elle, c’est en 2012 qu’elle intègre le DUT, lieu où elle acquiert de bonnes bases en communication interne et externe mais aussi en PAO : des compétences incontournables pour sa carrière actuelle.
A la fin de son DUT, Anne Faure se dirige alors vers l’Ecole supérieure des arts Saint Luc à Liège (Belgique) afin d’intégrer une licence de communication graphique et visuelle pendant laquelle elle se met à son compte en tant que graphiste auto-entrepreneuse.
Auto-entreprenariat + poste à mi-temps : son duo gagnant
Être auto entrepreneuse, un statut qu’elle estime « trop difficile à assumer au niveau de la stabilité du revenu ». Alors, elle choisit de trouver un emploi à mi-temps en plus de son entreprise qui lui permettrait d’« arriver à dégager du temps salarial pour l’activité entrepreneuriale », explique-t-elle.
En septembre 2017, Anne trouve un emploi de graphiste en temps partiel à Arche agglo, alors qu’elle ne trouvait pas de travail pouvant l’épanouir puisque les offres d’emploi concernaient plus le côté commercial qu’artistique. Elle déclare ainsi être totalement épanouie dans sa vie professionnelle à ce jour, et cela grâce à l’auto entreprenariat qui lui propose des challenges à chaque nouvelle mission.
Bien que ce statut lui impose un aspect commercial qu’elle n’apprécie pas forcément, c’est un métier en constante évolution en fonction des nouvelles tendances et des nouvelles technologies qui ne lui laisse jamais le temps de s’ennuyer. Elle effectue des tâches très variées et toutes différentes les unes des autres. Enfin, c’est un métier qui lui permet de travailler avec de multiples corps de métier comme des chargés de relation presse, de communication ou encore des imprimeurs : un métier enrichissant selon la jeune graphiste.
« Le DUT : peu de regrets, beaucoup d’apports »
Globalement, Anne Faure est satisfaite de son parcours d’études supérieures. Le DUT lui a permis d’acquérir de bonnes méthodes de travail ainsi que des bases en communication générale solides.
« Mon seul regret de l’IUT : les cours d’anglais » déclara-t-elle. En effet, Anne regrette de ne pas avoir eu des cours d’anglais professionnalisants plus ciblés sur la stratégie de communication et la création graphique, un manque d’apprentissage qui lui cause du tort lors de ses échanges avec des clients.
Poursuivre avec sa licence lui a permis d’approfondir les compétences de PAO apprises lors du DUT et de les perfectionner jusqu’à pouvoir en exercer un métier.
Un métier qui comme dit précédemment, lui sied.
Retrouvez ici le site d’Anne Faure !
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