Anaïs Meigneu, artiste avant d’être communicante

Un DUT Information Communication obtenu en juillet dernier, aujourd’hui en Licence Communication 360 degrés, Anaïs Meigneu est une étudiante de 21 ans ouverte d’esprit, sociable, souriante et à l’écoute, artiste dans l’âme. Cependant, comme beaucoup d’étudiants, elle n’a pas de réel projet professionnel établi. Même si son parcours pourrait laisser paraître qu’elle est passionnée de communication, la réalité ne s’en rapproche pas réellement.

« Je voulais travailler dans le digital »

Juin 2016, Anaïs Meigneu, 18 ans, est acceptée en DUT Information Communication. Attirée par le digital mais sans réel projet professionnel, elle choisit alors cette formation par défaut. « J’ai choisi info-com, un peu par défaut, à la base je voulais travailler dans le digital… Mais malheureusement, je n’ai pas eu de révélation. C’était plutôt un choix stratégique, comme je ne sais pas ce que je veux faire je me dirige dans un domaine où il y a de l’emploi, où je peux gagner ma vie normalement et peut-être évoluer dans des secteurs qui me plaisent ». Le choix du court terme, avant de trouver un réel projet professionnel, est alors envisagé.

Anaïs, bien qu’indécise, est toutefois une créatrice, une innovatrice, une personne qui aime changer les codes, les mœurs. Anaïs, est… une artiste. « C’est vrai qu’à la base je voulais faire dans l’artistique… Mais ce n’est pas un milieu facile et je me suis dit que la communication laissait une petite part de créativité dont j’ai besoin. » Cette part de créativité, elle n’a pu l’avoir que très peu de fois en deux ans.

Elle se retrouve alors en Licence Information Communication 360 degrés, sans métier en vue. « Je n’ai pas vraiment de métier qui m’intéresse puisque j’ai déjà du mal à m’imaginer dans un domaine en particulier ». Un projet professionnel flou, qui se situe quelque part entre le monde digital et le monde artistique.

« L’IUT est très exigeant »

Tout d’abord, lorsque le sujet du DUT Information Communication est évoqué, Anaïs fronce les sourcils, retient son souffle, se mort la lèvre. En recherche de matières créatives, l’artiste a été un peu déçue. « Je m’attendais à beaucoup plus de matières de création graphique, du Photoshop, d’Illustrator, de la création d’affiches etc. Après, il y a pas mal de matières qui me servent aujourd’hui, et qui me serviront peut-être plus tard, comme la veille et tout ce qui est en relation avec le numérique, l’e-réputation par exemple… Honnêtement j’ai beaucoup appris dans cet IUT, mais on ne peut pas dire que c’est une expérience que j’ai adorée »

Toutefois, les nouvelles connaissances ne faisant pas tout, Anaïs retient tout de même des points négatifs. « Les gens sont parfois « prises de tête » en ce qui concerne les dossiers. Et l’IUT est très exigeant, trop strict, et puis parfois on avait vraiment trop de travail !. »

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