Tout a commencé avec l’annonce du sujet,vendredi 11 janvier. « Comment faire connaitre plus largement STMicroelectronics auprès du grand public français pour attirer les talents ? » Quatre équipes locales se sont alors affrontées pour le Challenge de la veille : les Umpa Lumpa, Les 4 fantastiques, Les Veill’atons et les Capuc’ino. Après une semaine et demie de dur labeur, vint l’heure de rendre le dossier final puis de passer le grand oral.
Les gagnants ? l’équipe Umpa Lumpa et Capuc’ino composée de Mia Desrousseaux, Alexia Gudin, Johanna Flecheux et Elodie Vaux.
Le grand voyage pour Tours
Cette année, la finale du Challenge de la veille se déroulait à Tours. Presque un road-trip !
Direction Dijon, puis Tours
Excitées comme des puces, nous attendions avec impatience notre départ pour la gare. L’attente a laissé place à des confidences : anecdotes, fous rires fusent en tout genre !
Dans le train, de nombreuses parties de cartes sont lancées à tout va : Uno, le Mytho, Le Mistigri, le Kobo… Mis dans le bain de la compétition par le compte Twitter, nous commençons à réfléchir à la stratégie des supporters. Il nous fallait des pancartes !
Cohabitation avec les Dijonnais dans le car
Arrivés à Dijon, nous rejoignons le bus où se trouvaient les Dijonnais. A peine rentrés à l’intérieur du bus, une tension se crée entre les deux équipes, on ressent l’esprit de compétition et la rage de gagner. Pendant le trajet, chacun vaque à ses occupations : certains jouent, d’autres parlent tandis que les étudiants dijonnais s’adonnent à des provocations (en chantant le « Le Lion est mort ce soir »). Après 5 heures de route, nous arrivons à destination : le centre-ville de Tours, contrairement aux Dijonnais qui s’arrêtèrent dans une MFR à l’extrémité de la ville. Avant de nous séparer, une dernière critique des Dijonnais fuse : « Désolés de vous laisser dans votre ambiance nulle »… Phrase bien sûr énoncée par un étudiant qui avait dormi pendant tout le trajet.
Des cartons de pizza transformés en pancartes de supporters
Fraîchement arrivés à l’hôtel, un seul objectif s’impose à nous : trouver des pancartes pour les supporters ! Rapidement, nous trouvons une solution : Manger des pizzas pour transformer les cartons en pancartes ! Pour cela, un rouge à lèvres s’est transformé en feutre et « Pizza Hut » est en quelque sorte devenu notre sponsor.
Qui ne saute pas n’est pas Lyonnais !
Face à une réelle infériorité numérique, il a été difficile pour les supporters de trouver un chant pour s’ imposer. Après une très longue réflexion et des moyens matériels réduits, ce fut le « Qui ne saute pas n’est pas Lyonnais », en sautant, qui a été utilisé à l’arrivée des finalistes sur la scène ! Pour les finalistes, surprise ! Alexia, une finaliste lyonnaise, raconte : « On ne s’y attendait pas, malgré le fait qu’ils ne soient que huit, on les a entendus et ça nous a vraiment motivés ».
« On voulait gagner pour l’IUT, pour eux et pour nous-mêmes »
Face à l’engouement des supporters, les finalistes avaient vraiment un poids sur leurs épaules. Ils voulaient « gagner pour l’IUT, pour les supporters et pour eux-mêmes », comme témoigne Elodie. A l’arrivée des finalistes sur scène, les professeurs accompagnants et les autres étudiants d’INO retenaient leurs souffles : « On était autant, voire encore plus en stress qu’eux », raconte Florence Kolb, responsable de l’option INO qui faisait bien sûr partie du voyage.
Des liens profonds tissés entre les participants
Face à l’annonce du résultat, 7e sur 9, la déception était bien là chez les INO lyonnais qui pensaient avoir leurs chances de gagner…. Cependant, le bilan du voyage est plus que positif : l’expérience Challenge de la veille a permis de tisser des liens plus profonds entre eux et ils ont partagé tous ensemble stress, joie, rires pendant deux jours intenses.
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